Rédaction : Jean-Francois Aubin, Économie communautaire de Francheville (ECOF)
Printemps 2001

À l’origine ce document portait essentiellement sur l’utilisation de l’Internet pour la recherche de financement et la levée de fonds. Il nous a semblé cependant pertinent d’y inclure une première partie qui se veut un rappel des principes de base en ce qui concerne la recherche de financement.

Il faut demeurer prudent dans la levée de fonds sur Internet, le phénomène est trop récent pour que l’on puisse avoir une analyse juste des différentes alternatives proposées. Le temps nous permettra de mieux départager les pratiques intéressantes de celles qui le sont moins. Vous aurez néanmoins une bonne aperçu de ce qui est possible actuellement et ainsi de pouvoir explorer les pistes qui vous semblent les plus pertinentes.

Bonne lecture !

Sommaire

Faire le ménage

On ne fait pas de la recherche de financement comme une fin en soi. La recherche de financement est une activité pour appuyer la réalisation d’une mission. La première étape est donc d’être clair sur notre mission. Si notre organisme est en déroute et ne sait plus où il s’en va, il vaut mieux commencer par faire un travail à l’interne. Un organisme doit, dans ce cadre, réaliser ce que l’on nomme parfois un plan de développement stratégique. Il s’agit de clarifier la mission de notre organisme, de dresser un portrait de nos faiblesses et de nos forces et d’être capable de se dire où on voudrait être comme organisation dans 3 ou 5 ans. Cette première étape est un préalable à la recherche de financement. Qu’elle se réalise en un mois ou un an, il faut ne pas faire l’économie de cette phase majeure. Sinon, cela va rebondir plus tard et nuire au processus de recherche de financement.

Bien clarifier notre objectif

Comme tout plan d’action, la première étape c’est de fixer un objectif clair. Cela semble simple mais cela l’est rarement. L’objectif d’un plan d’action pour faire de la recherche de financement doit répondre aux questions suivantes:

  • Pourquoi voulons nous ramasser de l’argent ?
  • Combien voulons nous ramasser ?
  • Auprès de qui voulons nous ramasser cet argent ?
  • Dans combien de temps voulons ramasser cet argent ?

Comme tout objectif, il doit être réaliste et évaluable.

Exemple: Nous voulons amasser 50 000 $ auprès de donateurs privés d’ici 6 mois pour financer l’achat d’achat d’une bâtisse qui va nous permettre de poursuivre nos activités d’alphabétisation.

Des étapes à respecter : Points importants à tenir compte

  • Bien évaluer notre situation, nos points forts et nos points faibles comme organisme
  • Est-ce qu’on a beaucoup de bénévoles ?
  • Est-ce qu’on a beaucoup de contact dans le milieu ?
  • Est-ce qu’on est connu dans notre milieu ?
  • Est-ce qu’on peut compter sur l’appui des médias ?
  • Combien de temps, d’énergie et d’argent disposons-nous ?
  • Sommes-nous un organisme local, régional, national ?
  • Quelle est notre plan d’action annuelle et comment la recherche de financement va s’intégrer dans tout cela ?
  • Quels sont nos temps forts et nos périodes calmes dans l’année ?

Situer notre recherche de financement à court terme VS long terme, d’urgence, de besoins spéciaux ???

Si on va en levée de fonds, ne pas s’attendre à des retombés significatives avant un délai de 3 ans.

Ne jamais faire de levée de fonds impersonnel, cela ne vaut rien ! Toujours personnaliser et cibler.

Bien préciser les tâches et responsabilités, les points dont tout le monde est responsable sont des points où, en réalité, personne n’est responsable.

Ne pas se décourager. La loi des probabilités finit par jouer lorsque l’on fait bien notre travail, on finit par en récolter les fruits même si ce n’est pas immédiat.

Développer progressivement un réseau de contacts.

Qu’est-ce qui fait qu’un patron donne c’est souvent parce qu’il est sollicité par un autre patron, etc.

Le contenu de base d’une demande de financement

Apprendre de vos expériences

La recherche de financement comme toute chose, s’apprend avec le temps et la pratique. Il faut OSER et tirer des leçons de chacune de nos expériences.Si nous avons déjà des expériences de financement la première étape est sûrement d’en faire un bon bilan.

Consulter les fonctionnaires pour connaître les raisons de refus ou les faiblesses de notre demande.

L’art de prendre les bons mots

Il faut toujours prendre le langage adapté à ceux que l’on veut rejoindre. Lorsqu’il s’agit d’un programme de financement, il faut voir comment notre projet peut correspondre aux objectifs du programme.

TRUC : Glisser à travers votre demande les mots clés qui se retrouvent dans la présentation des objectifs du programme.

Être à l’affût de l’information

L’information est une forme de pouvoir. Il faut savoir et savoir de plus en plus vite. Il faut savoir d’abord bien entendu les possibilités : tels ou tel programme de financement, telle ou telle nouvelle fondation. Lorsque c’est nouveau c’est moins utilisé et parfois plus souple sur les critères.

Il faut la suivre la conjoncture. Est-ce que la tendance actuelle est de donner pour les enfants ou pour les familles monoparentales etc.

TRUCS :

  • Se donner des outils permanents de « veille » pour suivre ce qui se passe
  • Se brancher sur Internet et repérer les sites où l’information circule
  • S’abonner à des publications comme le TDV (Tour d’Y Voir)
  • Être membre de réseaux nationaux

Les erreurs les plus fréquentes:

  • Sous estimer le travail nécessaire
  • Ne pas bien cibler à qui on s’adresse
  • Faire des erreurs dans nos prévisions budgétaires
  • Mal évaluer nos forces et nos faiblesses
  • Ne pas incorporer la recherche de financement dans nos activités
  • Être prudent sur les faiseurs de miracle. Il n’y a pas de façon magique de faire de l’argent.

La recherche de financement à l’aide d’Internet

La recherche de financement grâce à Internet est quelque chose de relativement nouveau. Il est donc difficile pour l’instant de bien départager le bon du mauvais et d’évaluer les résultats des différentes méthodes proposées. C’est d’autant plus difficile que les technologies évoluent sans cesse et que dans le monde de la levée de fonds sur Internet tout comme dans le monde de la levée de fonds traditionnelle, il y a des gens honnêtes et d’autres qui le sont moins. Tout en encourageant les organismes communautaires qui veulent s’aventurer dans des sentiers encore moins explorés nous vous recommandons d’être prudents.

D’ailleurs nous ne pouvons garantir du bien fondé de tous les sites web que nous allons vous citer à titre de référence. Tout ce que nous pouvons affirmer c’est qu’il semble faire partie des sites les plus sérieux. Pour le reste c’est à vous, faute de mieux pour l’instant, à conserver votre esprit critique!

Référence : http://www.actiondirect.ca/netaction.html

Il faut aussi situer dès le départ que la très vaste majorité des sites ou des ressources pour la levée de fonds sont en anglais. Nos voisins américains sont ceux qui ont le plus développé les pratiques de levée de fonds sur Internet. Donc, si vous avez des difficultés avec votre anglais, utilisez un moteur de recherche ou un portail qui offre un outil de traduction.

Est-ce que la levée de fonds par Internet va remplacer la levée de fonds traditionnelle ? Non, sûrement pas avant plusieurs années. Tout comme bien des utilisations du Net, il s’agit en fait d’un outil de plus à apprivoiser graduellement et selon notre réalité.

Y a-t-il des préalables pour faire des levées de fonds sur Internet ? Disons qu’il est préférable de savoir en premier lieu utiliser le Web et le courriel. Une organisation qui veut développer des activités de levées de fonds sur le Net devrait avoir son site web pour appuyer ses intentions.

Est-ce rentable ? C’est relatif et il faut examiner cas par cas. Plusieurs articles nous affirment que, par exemple, la Société américaine du cancer récolte plusieurs centaines de milliers de dollars sur le Net. La Croix-Rouge américaine aurait également obtenu de bons résultats. La majorité des organisations qui ont des activités de levées de fonds se sont donnée un pendant électronique. Nous n’avons qu’à penser aux Greenpeace ou à l’Unicef ou encore plus près de chez-nous à Oxfam-Québec.

Référence: http://www.planetfinance.org/fr/index.htm 

Ce qui est certain c’est que là comme ailleurs, il n’y a pas de solution magique. Ce n’est pas réaliste de penser faire rapidement beaucoup d’argent sans effort. Méfiez-vous de ceux qui vous font ces promesses ! C’est peu à peu, avec beaucoup de travail que vous verrez vos efforts récompensés.

Mais pourquoi utiliser l’Internet pour faire de la levée de fonds ? Parce qu’il est possible de rejoindre plus de gens facilement, avec peu de moyens et en peu de temps.

Mais attention, ce n’est pas facile. Il faut être en mesure d’attirer l’attention, ce qui n’est pas facile dans l’univers du Net. Il faut aussi, faire attention aux aspects légaux qui ne sont pas toujours très clairs encore. Nous ne devons pas perdre de vue non plus que le nombre d’utilisateurs d’Internet est encore restreint mais il ne faut pas être grand sorcier pour dire que c’est appelé à augmenter. Alors, si nous avons tranquillement, à notre rythme expérimenté le Net pour la levée de fonds, nous serons peut-être à même de mieux en profiter.

Référence:http://www.fundraisingonline.com/index.html

Un point de départ

Vous voulez que des nouvelles personnes donnent à votre organisme ? Il y a au départ quelques règles de base qui visent toutes un objectif: ÊTRE VISIBLE ! Cela signifie par exemple que les gens connaissent et visitent votre site Web, que vous avez des ententes de références avec des liens entre vous et d’autres organisations, que sur l’ensemble de votre matériel promotionnel (papier à lettre, carte d’affaires, enveloppes, etc.) votre site web est indiqué, que votre site est bien indexé et sort dans les 25 premiers sites lors de demandes faites sur les moteurs de recherche.

Différentes façons d’utiliser le Net pour notre financement

Faire connaître notre mission.

Simplement avoir un petit site qui présente ce qu’on est comme organisme, notre mission, ce que nous réalisons c’est déjà une façon d’être mieux connu et donc, peut-être éventuellement, avoir accès à plus de financement. Cela peut-être une manière également de recruter des bénévoles ou des gens qui désirent s’impliquer dans notre organisme. Il est possible de proposer aux visiteurs du site de devenir membre de notre organisme tout en payant une cotisation de soutien. Ce sont des façons simples de débuter dans l’utilisation du Net pour notre financement.

Référence:http://www.philanthropysearch.com/ 

Recevoir des dons par Internet

Beaucoup de personnes croient que pour faire de la levée de fonds sur Internet, il faut absolument pouvoir être en mesure d’accepter les dons en ligne. Ce n’est pas vrai. Beaucoup d’organismes récoltent de l’argent par le Net sans nécessairement pouvoir recevoir des dons en ligne. Et même si vous offrez la possibilité de faire des dons en ligne, vous devez prévoir d’autres procédés pour ceux et celles qui hésitent à donner leur numéro de carte de crédit.

Cela peut-être simplement un formulaire à remplir et à retourner soit par courriel, par la poste ou par télécopieur et soit que le chèque suit par la poste ou que vous expédiez une facture (par exemple, pour couvrir des frais de membres ou membres sympathisants).

Référence :http://www.nonprofit-info.org/misc/981027em.html

Si vous voulez aller sur la possibilité de dons en ligne ou de vente en ligne de matériel de promotion, vous devez vous assurer d’avoir un site sécuritaire. Vous pouvez, et c’est le cas pour la majorité des petites organisations, faire affaire avec un tiers qui est soit une banque, une compagnie de crédit ou encore un fournisseur de services. Notez que même dans ce cas, si vous voulez économiser vous n’êtes pas obligé de traiter les demandes immédiatement et automatiquement. Cela peut être fait dans un délai déterminé et bien souvent vous permettra d’économiser sur vos coûts de services.

Si vous choisissez un mode de dons en ligne complètement automatisé, à moins d’avoir à votre service vos propres experts techniques, probablement que vous devrez faire affaire avec un fournisseur de services. Il y a du côté américain des fournisseurs spécialisés dans le domaine de la « charité ». Cela ne semble pas encore très présent du côté québécois. Si tel est le cas, vous devrez trouver un fournisseur de service qui offrira des transactions sécurisées de tous types. En pareil cas, informez-vous bien pour vous assurer que vous aurez les bons outils (logiciels) qui conviendront à votre réalité.

Vous devrez négocier avec ce fournisseur de services. Parfois c’est un coût fixe d’hébergement qui est chargé, parfois on y ajoute un coût au nombre de transactions effectuées ou encore à la valeur de celles-ci. Prenez le temps de vous faire faire plus d’une proposition et magasinez !

Références : http://www.epic.org/epic/support.html 

Références :https://secure.manymedia.com/womenswork/form.html

La vente d’espace sur le Web de publicité

Une autre façon de faire de l’argent sur le net est d’accepter des bannières commerciales sur notre site mais ceci rapporte peu à moins que vous receviez beaucoup de visites sur votre site ou que vous rejoignez d’une façon très particulière la clientèle visée par une compagnie. Lorsque nous parlons d’un site très visité, nous parlons ici de plus de mille visites par semaine.

Il y a différentes manières de procéder si cette méthode vous intéresse. Vous devez en premier lieu évaluer l’impact qu’auront ces publicités sur vos visiteurs. Est-ce que cela fera en sorte qu’ils délaisseront votre site ? La formule la plus répandue est celle du bandeau annonce où les visiteurs peuvent en cliquant sur le bandeau se retrouver sur le site de l’annonceur.

Les ententes financières sont variables pour ces bandes annonces. Parfois il s’agit d’un taux fixe pour une période de temps basé sur vos statistiques de fréquentation. Parfois il s’agit d’un système « à la carte » où on ne vous paie qu’en fonction du nombre de visites réelles. Généralement, ces mécanismes rapportent très peu.

On retrouve aussi la bande annonce où vous serez payé en fonction du nombre de personnes qui cliqueront sur cette annonce. On observe également des ententes financières selon le nombre de vos membres qui accepteront que leur page d’accueil soit celle d’un annonceur donné.

Vous avez aussi, comme méthode plus « soft », la commandite du genre: « notre page Web est commanditée par « la cie xyz », visitez s’il-vous-plaît leur excellent site ».

Dans tous les cas, peu importe la méthode retenue, soyez prudents et vérifiez bien les ententes que vous accepterez.

Référence:http://www.guidestar.org/ 

Vendre de l’espace sur notre site

Une autre manière de récolter de l’argent sur le Web consiste à vendre de l’espace sur votre site à d’autres organisations qui ont besoin d’attirer des visiteurs. Il faut dans ce cas bien choisir les organisations en question. Si nous même nous cherchons à attirer de nouveaux visiteurs, nous pouvons procéder à un échange de bannières annonces. Certains acceptent également de « vendre » leur liste soit de membres ou de contacts. Dans ce cas, la règle éthique veut que ceux-ci acceptent de recevoir des informations à des fins publicitaires et qu’ils aient la possibilité en tout temps de faire retirer leur nom de ces listes d’envois.

La vente aux enchères

La vente aux enchères est également un moyen qui s’adapte bien à l’Internet. L’avantage c’est qu’il est possible d’atteindre une très large audience. Les inconvénients sont qu’il faut que l’on ait des marchandises suffisamment originales ou attirantes et que l’on doit réussir à convaincre plusieurs personnes de participer sinon nous risquons l’échec.

La majorité des organismes qui ont recours à la vente aux enchères utilisent un fournisseurs de services spécialisés dans les ventes aux enchères. Là encore, il ne faut pas y aller tête baissée mais négocier afin de s’assurer de ne pas être de ceux qui se font rouler!.

Les programmes d’affinité

Il s’agit dans ce cas-ci de lier la vente d’un produit à un don (souvent un pourcentage du montant de la vente) qui sera fait par un commerçant. Prenons un exemple simple tirée du site de « Netaction » Vous vous associez à une librairie qui offre des achats de livres sur Internet. Vous présentez sur une de vos pages Web une liste de livres recommandés (choisis en liens avec voter mission, par exemple) avec des hyperliens en direction de la librairie. Quand une personne achète un livre en passant par votre hyperlien, votre organisation obtient un pourcentage de la valeur du livre en don.

Référence: http://www.chapters.ca/affiliate/Home.asp?affid=101574

Cela pourrait être également une entreprise d’économie sociale avec qui vous avez une entente à l’effet soit que la valeur totale de certains produits vous revienne ou encore que la différence entre le prix coûtant et le prix vendu vous soit retournée.

Puisque nous parlons de transactions de commerce, il est toujours préférable dans ce cas, d’avoir un contrat écrit que vous aurez pris la peine de faire lire par un avocat.

Référence: http://www.communitystorefronts.com 

La vente de marchandises

Vous pouvez également réaliser votre levée de fonds en vendant vous-même certains articles. Dans ce cas, on retrouvera sur votre site une présentation des produits que vous offrez et une explication de votre mission que vous serez à même de mieux accomplir si les gens vous soutiennent en achetant vos produits. Cela peut fonctionner soit avec des achats en ligne ou par bons de commandes à remplir. Dans ce cas, il faudra faire attention particulièrement à la question des taxes et avoir également bien évalué le problème de la livraison des articles achetés.

Des sites spécialisés

Click and save

Il existe des sites comme « Click and save » qui offre la possibilité aux donateurs de faire des dons en ligne à des organismes à but non lucratif. Ce site recrute des commanditaires qui acceptent de donner de l’argent et celui-ci est redistribué par pourcentage de visite au site de votre organisme. Ces commanditaires payent pour avoir les bannières des organismes et acceptent de faire un don à l’organisme qui sera choisi par le clic de l’utilisateur Internet.

Référence :http://clickandsave.8k.com 
Référence :http://www.ifrance.com/willy/philant.html

Il existe également des sites tel « Charity Village », l’un des plus importants sites canadiens en levée de fonds, qui servent d’intermédiaires entre les donateurs et les organismes. Le principe est le suivant: vous pouvez vous inscrire, habituellement gratuitement, dans la base de données du site et à partir de ce moment, les donateurs naviguant sur le site sont invités à donner à un ou l’autre de ces organismes. Le site fait son argent soit par les bannières publicitaires ou en retenant un pourcentage (habituellement entre 3 et 10% du don). Cela peut se faire également par des liens qui sont faits avec des commerçants qui acceptent de verser une partie de leurs ventes aux organismes retenus par le site.

Références: http://www.charityvillage.com/ 

Pas encore prêt…

Si vous n’êtes pas prêts à vous lancer dans la levée de fonds sur Internet, vous pouvez néanmoins utiliser Internet pour savoir comment faire des activités de levée de fonds. Vous pouvez par exemple aller sur le site du bureau du Canada pour le millénaire pour y apprendre comment monter un bon dossier de commandite ou encore sur le site de Patrimoine canadien du gouvernement du Canada pour avoir accès à un guide complet sur la levée de fonds.

Références: http://www.millennium.gc.ca/fundguide_f.html

Références:http://www.nald.ca/ftext/heritage/partnComF/Collect1.htm 

Conclusion

L’Internet en est à ses débuts. Ce n’est ni le diable que certains dénoncent ni le paradis que d’autres annoncent. Ce n’est somme toute qu’une opportunité de plus que nous avons; c’est-à-dire de faire le choix de la saisir afin de faire progresser notre travail. Il n’y a rien de magique, simplement un nouveau moyen de communication qui vient, si on le veut, ajouter une corde à notre arc. Nous avons tenté de vous informer et de vous sensibiliser aux possibilités de faire de la recherche de financement grâce à Internet. En même temps, nous le répétons, il faut y aller avec prudence et discernement. Nous tenterons au cours des prochains mois et des prochaines années de pouvoir vous donner plus de détails et une analyse critique des différentes expériences. Il serait d’ailleurs fort intéressant dans ce sens de nous communiquer vos propres expériences de recherche de financement à l’aide d’Internet. N’oublions pas que nous sommes à l’étape de l’expérimentation et que nous devons tenter ensemble de dégager des bilans de ces expériences. Tout ce que nous pouvons nous souhaiter c’est que ce nouvel outil qu’est le Net puisse, entre autres, nous aider à mieux accomplir nos missions respectives.